Ville de NÎMES ET DE SON MUSEE DES BEAUX-ARTS

SORTIE DU JEUDI 9 OCTOBRE 2025

Après la visite de la ville de Nîmes et de son patrimoine à travers les rues pittoresques du centre historique en passant par les monuments emblématiques comme les Arènes (photo), la Maison Carrée et les Jardins de la Fontaine etc.., nous sommes allés déjeuner au restaurant « LE CHEVAL BLANC », restaurant emblématique de Nîmes, lieu chargé d’histoire, jadis fréquenté par Picasso, Cocteau, Coco Chanel etc..(photo)

Au musée des Beaux-Arts, nous sommes partis à la découverte de la grande mosaïque romaine « les noces d’ Admète » qui ornent la porte centrale de l’atrium (photo). A l’entrée, deux statues monumentales d’Henri Bouchard encadrent l’escalier d’accès de ce superbe musée construit en 1907 puis réaménagé et mis en valeur en 1987 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte.

Dans ce site culturel, nous avons découvert deux expositions temporaires passionnantes, l’une sur « Au Féminin, un nouveau regard » et l’autre sur les « Drapés »

L’exposition « Au Féminin, un nouveau regard » : permet de se requestionner sur la représentation de la femme dans l’histoire de l’art occidental. Les femmes ont revêtu une multitude de facettes contradictoires : sainte et pêcheresse, bourreau et victime, épouse, mère parfaite et beauté idéale sensuelle.

De la vertueuse Lucrèce (photo) à la séductrice Salomé, de l’objet de désir à la figure maternelle cette exposition pose un nouveau regard sur la représentation de la femme dans l’art.

L’exposition « Drapés » : les drapés, leurs couleurs, leurs agencements permettent aux artistes de transmettre des émotions, un savoir-faire technique et un témoin des époques passées. Très codifiés, notamment en ce qui concerne les coloris, ils permettent la reconnaissance de personnages et la compréhension de l’œuvre. Ils servent aussi à accentuer les émotions comme la joie ou le désespoir. Le tissu peut amplifier les gestes des personnages par son envergure et le travail de ses plis. Par le jeu de la lumière et de l’ombre, du volume et de la matière, l’artiste parvient à donner l’illusion de mouvement à une œuvre immobile par nature (photo). Le drapé donne vie aux éléments invisibles comme l’air : le vent s’engouffre, représenté par des tissus qui se gonflent et donnent vie à la figure.